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Lutte contre le blanchiment de capitaux, Journalistes au secours

            Les journalistes tout comme les autres acteurs de la société civile sont plus écoutés par les populations. la plupart des fois, ils sont considérés comme les détenteurs de la vérités et doivent pouvoir dénoncer les manquements qu'ils trouvent dans la gestion que les autorités font de leur pays. celà dit, les journalistes doivent eux même, avant d'aborder un sujet, s'assurer qu'ils ont tous les éléments nécessaires pour répondre aux différentes préoccupations des populations. C'est ainsi, que le sujet brûlant au coeur de l'actualité financière, le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, réuni les journalistes s'interessants au traitement des informations financières, en un atelier de trois jours depuis lundi 21 Novembre 2011 à Lomé (capitale togolaise).

 

La Cellule Nationale de traitement des informations financières du Togo (CENTIF-Togo), mis en place par le gouvernement togolais et dont les membres ont été nommé pas decret présidentiel, veut passer par les journalistes financiers pour collecter des informations crédibles en vue de traquer les blanchisseurs des capitaux. l'objectif de cette formation est d'aider les journalistes à bien mener les enquêtes sur les informations sur la blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme avant de les publier pour ne pas les induire en erreur.

 

Il faut rappeler que cette institution croit, comme dans tout pays normal, à ce que la presse publie et mêne des actions pour détecter si besoin y a les réseaux et mettre la main sur des éventuels réseaux de blanchisseurs d'Argent.

 

La criminalité économique et financière désigne une forme particulière de la criminalité qui couvre une large gamme de cathégories d'infractions désignées susceptibles de générer de l'argent d'origine frauduleuse ou de l'argent sale. Au plan criminologique, le blanchiment concerne toute opération tendant à donner une existance légale à des capitaux dont l'origine est frauduleuse ou illicite. Autrement dit, le blanchiment de capitaux est le fait de faciliter, par tout moyen, la justification mensongère de l'origine des biens ou des revenus de l'auteur d'un crime ou d'un délit ayant procuré à celui-ci un profit direct ou indirect. Par contre, le financement du terrorisme est le fait de fournir ou de réunir des fonds dans l'intention de les voir utilisés ou sachant qu'ils seront utilisés pour commettre un acte terroriste.

 

Le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme constituent de nos jours une des préoccupations majeures pour la communauté internationnale. l'importance de leur développement et la complexité de leurs manifestations se posent en termes de défi pour le monde entier

 

 

                                                                                     Alphonse Ken

 

 

 



21/11/2011
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