Africa-Otherwise - L'Afrique Autrement

Africa-Otherwise - L'Afrique Autrement

Intégrations Africaine – Des réalisations et projets qui donnent de l’espoir.

« L’Intégration régionale ou Africaine reste un facteur essentiel pour le développement économique et politique de l’Afrique. C’est pourquoi nous saluons et nous nous engageons à apporter tous nos soutiens aux différentes projets en cours » affirme à Anadolu Prof. Robert Dussey le ministre togolais des Affaires Etrangères de la Coopération et de l’Intégration Africaine malgré les difficultés bien réelles dans tous les pays.

 

Les difficultés qui se posent à la constitution d’un espace de libre circulation des personnes et des biens dans les pays membres de l’union Africaine s’expliquent essentiellement par les pesanteurs politiques et institutionnelles mais aussi structurelles.

 

 Et ça les chefs d’états et de gouvernements des pays membres y travaillent et se battent au jour le jour en initiant d’importants projets qui par endroits permettent d’avancées notables. Le cas de la communauté des états de l’Afrique de l’Ouest est le plus souvent cité.

 

Selon l’ambassadeur permanant de la CEDEAO au Togo interrogé par Anadolu, on peut citer entre autres grandes réalisations fortement soutenus par les institutions africaines de développement notamment la BOAD, la BIDC ou encore la BAD:

-          L’instauration d’une tradition d’harmonisation des politiques des Etats, plus visibles dans les communautés avec des dispositions plus particulières ;

-          L’accroissement de l’efficacité dans la lutte contre le terrorisme et le crime organisé – à travers la nouvelle stratégie anti-terrorisme et la politique commune de sureté dans l’espace CEDEAO notamment.

-          Une évolution notable de la disparition progressive des tracasseries administratives aux postes frontières entre des pays de la même Communauté.

 

M. Lompo Garba cite aussi pour ce qui concerne la CEDEAO, le ‘’chèque de voyage lancé en juillet 1999’’ pour faciliter les opérations de commerce et de paiement, (ce qui, disait-il a satisfait les usagers, mais connait un relatif succès du fait du manque de communication autour; Les barrières douanières qui sont progressivement levées sur certains produits pour favoriser les échanges commerciaux intra-communautaires avec un jeu de compensations permettant aux Etats de récupérer les manques à gagner.

 

Et pour finir cette longue liste de réalisations, il y a ‘’la carte d’identité biométrique de la CEDEAO en vigueur depuis janvier 2016 pour faciliter la migration des populations et la construction et l’équipement des postes de contrôle juxtaposés en cours d’opérationnalisation’’.

 

Par ailleurs, dans la dynamique de l’intégration, précise à Anadolu Prof Robert Dussey, le ministre togolais des affaires étrangères, de la coopération et de l’intégration Africaine, ‘’ une zone de libre-échange tripartite a été lancée entre le marché commun de l’Afrique de l’Est et l’Afrique Australe (COMESA), la communauté d’Afrique de l’Est (CAE) et la Communauté de développement de l’Afrique Australe’’ couvrant 26 pays, soit près de la moitié des membres de l’Union Africaine avec une population de 530 millions d’habitant soit 57% de la population du continent.

 

« Il s’agit d’une zone de libre échange qui a un produit intérieur brut PIB de 630 millions de dollars » a confié Prof. Dussey à Anadolu  et « ce sont les résultats de cette initiative qui ont amené les ministres en charge du commerce de l’Union Africaine à recommander à Kigali en Novembre 2010 que la création de la même zone Economique de Libre Echange cette fois ci au plan continental soit accéléré en vue de contribuer à régler les questions de développement non résolues » a-t-il précisé.

 

Il est utile de préciser que le sommet de l’Union Africaine de Janvier 2012 a fait sienne cette recommandation en arrêtant l’année 2017 comme date indicative.

Et l’ambassadeur togolais Michel Dagoh d’ajouter combien important est l’agenda 2063 dans la concrétisation de l’Intégration Africaine.

 

« L’Agenda 2063 de l’UA dénommé ‘’l’Afrique que nous voulons’’ aspire à une Afrique intégrée, politiquement uni, portée par les idéaux du panafricanisme et la vision d’une renaissance africaine » a indiqué M. Dagoh à Anadolu

 

C’est dire que malgré quelques difficultés qui jonchent le chemin, des efforts notables et louables se font quand même pour ‘’une avancée du processus de l’intégration’’ aux plans communautaires en particulier et africain en général.

 

Pour rappel, en succédant à l’Organisation de l’Unité Africaine OUA, l’Union Africaine se donnait pour ambition de consolider le projet d’intégration politique, économique, sociale et environnementale de l’Afrique. Une ambition qui a été confirmée par l’Acte constitutif entrée en vigueur en mai 2000 de même que les divers traités et protocoles relatifs aux communautés Economiques Régionales.

 

 

 

Alphonse Ken LOGO

(Publié via Anadolu Agency - Correspondant)



13/06/2016
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 39 autres membres