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Togo: Reprise du Dialogue politique et fin de la première journée. Lire l'interview de Bodjona à republic of Togo

Ils étaient tous là, présent à cette première journée de rencontre avec le chef du gouvernement pour discuter autour du cadre électoral et du découpage électoral. à l'annonce du nouveau découpage électoral la semaine passée, plusieurs partis politiques dont le CAR et l'ANC ont dénoncé les injustices faites à certaines préfectures notamment le Yoto, l'Amou, les Lacs et autres. Alors que le gouvernement togolais attendait que les députés votent les deux projets de loi fixant les nombre et la répartition des députés à la prochaine législature, la pression était telle que les textes ont été retirés et les acteurs politiques appelés à trouver un concensur sur le sujet. Le CAR qui menace d'appeler les populations de Yoto à manifester vendredi prochain à Tabligbo et une semaine après à Amlamé n'est pas allé à la rencontre du jour sous le prétexte de n'avoir eu aucune invitation à ce propos. L'ANC aussi n'a pas fais le déplacement de la primature. Le parti ayant demandé au PM de trouver une solution au problème des députés exclus de l'Assemblée nationale d'abord avant toutes discussion.

 

le PRR, le PDP, l'Alliance, la CDPA, l'UFC, le RPT et des organisations de la société civile togolaise ont participé à la rencontre de ce jour. Voici l'interview du porte parole du gouvernement pascal Bodjona publié tout à l'heure par nos confrères de Republic of Togo, propos reccuillis il ya une heure à la fin de la rencontre faisant le point de la séance.

 

Bonne lécture

 

 

Republicoftogo.com: Que peut-on retenir de cette rencontre ?


Pascal Bodjona : C’est d’abord l'expression de cette volonté renouvelée du gouvernement de rechercher par tous les moyens un large consensus.

De nombreux partis politiques ont répondu présents ; nous ne pouvons que regretter l’absence des autres ; c’est leur choix.

Le gouvernement affiche sa volonté de composer avec toutes les bonnes volontés et nous espérons que les autres formations prendront le train en marche.

Les représentants des partis ont eu accès aux textes actuellement à l’examen à l’Assemblée nationale. Nous nous retrouverons mardi pour une synthèse. Ces mêmes documents seront également remis aux absents afin que tout le monde puisse faire part de ses propositions. Tout est ouvert, à l’exception des aspects relevés par les missions d'observation de l'Union Européenne.

 

Republicoftogo.com: Mais certains partis s’opposent à la modification unilatérale de code ?

 

Pascal Bodjona : Demandez leur ce que le gouvernement a tenté de modifier de façon unilatérale au niveau du code électoral ? Absolument rien. Personne ne vous dira que le gouvernement est en train de changer la composition de la CENI, ni de changer le mode de scrutin ou de changer la circonscription électorale qui est la préfecture.

Tous ces points sont des compromis politiques qui ont été obtenus grâce aux discussions politiques de Ouagadougou.

Les modifications opérées sont connues de tous ; il y en a certaines réalisées avant l'élection présidentielle de 2010, ce n'est donc que le reliquat des recommandations de l'UE que nous introduisons maintenant. Prenez l'exemple du vote par procuration, les nouvelles dispositions assurent une totale sécurité et met à l’abri des fraudes éventuelles.

Si certains partis politique souhaitent voir une modifications de certains articles, on peut en discuter pour trouver le nécessaire consensus. Discuter autour d’une table, mais pas réclamer dans la rue avec des manifestations. J’espère que l’ensemble des acteurs politiques togolais s’inscriront dans cette dynamique.

 

Republicoftogo.com: Et si ce consensus n’est pas obtenu, que fera le gouvernement ? Certains opposants évoquent déjà un « passage en force »

 

Pascal Bodjona : Il n’y a évidemment pas de « passage en force ». Le gouvernement a simplement élaboré un projet de loi, soumis à l’Assemblée, qui qui intègre les recommandations des missions d'observation de l’UE. La procédure suivie est tout à fait classique.

Permettez-moi d’ajouter que tant que les textes ne sont pas adoptés par l’Assemblée, il est toujours possible de les modifier. Donc si les partis ont des propositions à faire, elles sont les bienvenues.

L’Assemblée peut également faire évoluer le texte ; c’est là une prérogative des députés, mais compte tenu du contexte particulier, il est important de composer avec tout le monde.

 

 

 

Alphonse Ken



15/05/2012
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